Préparer son calendrier de révision pour le CRFPA 2018

L’étudiant en Droit est généralement quelqu’un d’organisé et de méthodique. C’est une qualité que les juristes n’ont pas à rougir et qui va se révéler indispensable pour préparer votre planning de révisions cette année pour le CRFPA. Mais c’est quoi un bon planning de révisions ? Réponse ici :

La première idée que l’on se fait du passage du CRFPA, c’est une montagne. Tout d’abord, on ne sait pas forcément par où commencer. Cette impression d’être déjà dépassé avant même d’avoir débuté les révisions est vraiment désagréable. Et pourtant, je peux vous assurer que j’ai également été confronté à cette sensation.

Début Février marque souvent le début des cours à l’IEJ ou dans les prépas semestrielles à distance ou en présentielle. Et, déjà, on commence à être submergé de questions relatives à l’organisation de ses révisions. Les enseignants vous demandent de vous organiser, de ne pas attendre le dernier moment.. Et pourtant, même arrivé en M1 ou M2, on ne sait pas forcément comment réviser. A vrai dire, même en 2016, lorsque j’ai entamé ma préparation, je ne savais absolument pas qu’elle était ma méthode d’apprentissage :  plutôt visuelle (auquel cas je devais m’astreindre à ficher mes cours), plutôt auditive (apprendre mes cours en parlant..). J’ai finalement opté pour des fiches. C’était pour moi déjà moins difficile de commencer par réécrire (ou plutôt résumer) mes cours. Et vu la taille des polys de ma prépa, il fallait bien dégrossir tout ça. Je sais que certains vous décourageront le fichage. Une perte de temps pour certains. Oui, c’est une perte de temps si l’on se contente de recopier son cours. Une bonne fiche, c’est une fiche-synthèse qui vient résumer un concept.

Vous le constatez, je me suis longuement interroger sur la plus-value pour ficher ses cours. D’autant plus que la motivation en Février n’est pas à son paroxysme et que l’on essaye, tant bien que mal, de réunir autour de soi, des cours à peu près complets et actualisés..

Et pourtant, il faut bien commencer un jour. Alors voici les questions que vous devez vous poser pour bien organiser vos révisions et pour préparer votre planning de révisions : 

 

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1 – Bien choisir ses matières.

Je vous rassure, je ne m’attarde pas sur le choix des matières car je sais qu’en Février, le choix est déjà fait pour certains.

C’est le BA-BA mais ce n’est pas forcément évident. Le choix de votre spécialité ainsi que de votre matière de procédure ne doit pas se résumer  à un choix stratégique.

Vous verrez de nombreux articles sur certains groupes Facebook vous proposant des statistiques sur les spécialités et corrélativement, les taux de réussite dans chacune des matières. Il faut prendre ses statistiques avec beaucoup de prudence. D’abord, parce qu’elles ont été réalisées sur un panel d’étudiants restreints. Ne vous fiez donc pas à ces graphiques.

Je crois profondément que la stratégie au CRFPA ne dure qu’un temps. Cet examen se prépare sur une certaine durée (Au moins 3 mois ) et se prolonge jusqu’à la fin novembre pour ceux qui auront la chance d’aller jusqu’aux épreuves d’admissibilités.

Pour tenir moralement sur un temps aussi long, il faut aussi une dose de passion.

Ainsi, vous avez le droit d’hésiter entre deux spécialités. L’hésitation que l’on retrouve le plus souvent au CRFPA concerne le bloc Droit Civil et celui de Droit Pénal. Concrètement, face à ce choix cornélien, il convient subtilement de procéder par faisceau d’indice. Vous devez alors tenir compte :

  • de l’ampleur du programme
  • de l’intérêt que vous portez pour les différentes matières proposées
  • de la difficulté du bloc
  • de vos connaissances déjà acquises

il est assez évident que le bloc civil a été considérablement rallongé. Et il est aussi vrai que le bloc pénal vous permettra de prendre un peu d’avance pour les révisions du grand oral (mais tout comme les adminîstrativistes, les civilistes, les socialistes..).

Quant à la matière de procédure (qu’il faut “coupler” avec l’épreuve de spécialité), ne soyez pas trop exigeant avec vous-même. Ce que je veux dire par là c’est que ce n’est jamais une épreuve parfaitement réussie par les étudiants. Elle est souvent compensée par la note de droit des obligations. Ayant pris procédure civile lors de mon passage en 2016, j’ai hérité d’un 11/20. Depuis 2017, le programme a quelque peu évolué pour la procédure civile qui inclut désormais la procédure civile d’exécution. Je vous conseil à ce titre un ouvrage que j’avais déjà évoqué dans un précédent article : il s’agit du manuel de Procédures civiles d’exécution, communément appelé le “Hoonakker” du nom de son auteur. Très intéressant et très apprécié des élèves huissiers également.

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A vous maintenant de peser le pour et le contre. Attention à ne pas trop tergiverser. Soyez sur de vous. Lorsque votre choix sera arrêté (il l’est peut être déjà), ne regardez pas derrière vous !

Pour terminer sur le choix des matières, je fais une petite aparté sur le choix des manuels. C’est une vraie galère et de nombreux éditeurs ont dévoilé leurs collections post-réforme. Il y a de tout. J’ai sélectionné l’été dernier, pour la promo 2017, des manuels. Vous trouverez ci-dessous les liens vers les articles publiés :

Les ouvrages indispensables pour le CRFPA – 1ère Partie

Les ouvrages indispensables pour le CRFPA – 2ème Partie

 

2 – De l’importance de bien s’auto-évaluer et définir ses priorités

C’est la suite logique qui arrive juste après le choix de vos matières. Il est temps maintenant de vous auto-évaluer à la fois sur la méthodologie mais également sur vos connaissances dans les différentes matières. N’hésitez pas pour cela à bien développer chacun des programmes, à inscrire sur une feuille le programme détaillé de chaque épreuve choisie et à mettre en exergue les points où vous vous sentez moins à l’aise. Vous pourrez ainsi débuter vos révisions par ces matières que vous maitrisez moins. Cela peut être un peu plus compliqué si vous débutez une prépa. En effet, vous êtes dans ce cas obligé de suivre le programme de votre prépa, ne serait-ce que pour composer au même rythme que les autres. Là aussi, soyez plus méthodique et subtil que les autres et prenez de l’avance ! (conseil indispensable si vous comptez faire une prépa estivale où il est inenvisageable d’arriver à la prépa sans avoir lu vos fascicules au moins une fois).

Idem pour la méthodologie. Dès maintenant, plongez-vous dans la méthodologie de chacune des épreuves. Que ce soit pour la méthodologie de la Note de Synthèse, du cas pratique ou, enfin, la méthode de la consultation juridique (pour le droit des obligations ou la procédure).

Pour vous en parler rapidement : la consultation, à la différence du cas pratique, prends en compte le client. Vous êtes dans votre cabinet et vous recevez un client qui vous expose une situation. Il faudra donc prendre en compte cette variable. Cela passe notamment par une approche peut être plus subjective (là où le cas pratique serait plus objectif). Les problématiques que vous mettrez en avant dans votre consultation seront déduites des attentes du requérant qui vient vous interroger. Dans un cas pratique, la problématique provient de faits plus généraux qui peuvent ainsi englober une problématique plus large. Aussi, dans un cas pratique, il vous arrive souvent d’énumérer plusieurs hypothèses, plusieurs réponses. Ce qui ne sera pas forcément le cas pour la consultation.

Rassurez-vous sur ces épreuves de cas pratique ou de consultation. Elles ont une forme bien plus libre que le traditionnel commentaire d’arrêt. Vous pouvez très bien faire autant de sous-partie que vous aurez mis en évidence de problèmes de droit.

Pour la méthodologie de la Note de Synthèse, j’avais partagé ma méthode 2016 (toujours valable aujourd’hui, les consignes sont les mêmes). Voici le lien : La méthodologie de la Note de Synthèse

N’hésitez pas à vous constituer un vade-mecum, un petit guide, sur une ou deux pages, reprenant toutes les consignes pour chacune des méthodologies, voir même les étapes (notamment pour la Note de Synthèse) et ayez, lors des premières épreuves, ces guides avez vous. Il serait vraiment dommage de ne pas terminer vos copies d’entraînements parce que vous ne maîtrisez pas la méthodologie.

En résumé : Si vous débutez vos révisions, apprenez déjà une première chose par coeur : votre programme ! Auto-évaluez vous et compléter votre programme de révision en ce sens.

3 – Définir son temps de travail

Il est évident que personne n’aura cette année le même temps pour préparer son CRFPA. Peu importe, le principal étant d’être productif même sur un laps de temps plus court. J’avais personnellement opté pour la prépa semestrielle (couplé à l’IEJ) et je me suis donc dégagé beaucoup de temps. C’est un choix. C’est aussi une chance.

A l’inverse, si vous êtes en M2, que vous avez préféré opter pour un stage ou que vous travaillez, il va falloir jongler entre vos temps de révisions et votre planning universitaire.

Si vous êtes très occupé jusqu’en Juin, inutile de vous encombrer avec les révisions du CRFPA. Cela serait pire que tout. Vous voudriez être partout et vous allez vous dégoûter. Vous n’arriverez jamais à tout concilier et c’est le stress qui va prendre le pas.

Dans ce cas, laissez passer l’orage. Terminez tranquillement votre année universitaire (Mai-Juin généralement). Vous aurez ensuite l’esprit plus libre pour débuter vos révisions dès le mois de Juin. Et pour ceux qui se demandent si deux mois suffisent pour réviser cet examen, la réponse est oui, à condition d’y mettre toute votre volonté. Il va certainement falloir vous accrocher un peu plus que les autres car le rythme risque d’être soutenu. Mais rien n’est impossible si on a la détermination !

Définir son temps de travail c’est aussi faire accepter aux autres ses absences pour cause de révision. Expliquez dès maintenant la suite à votre famille ou à vos amis. Vous n’allez pas vous éloigner d’eux mais il va falloir refuser quelques invitations pour vous consacrer à vos révisions.

Enfin, le planning de révisions ne serait-rien sans avoir une pensée à votre environnement. Non, pas celui de Nicolas Hulot ! Le votre ! Votre environnement de travail. il va falloir vous créer votre espace de travail. Réunir près de vous tous les outils du parfait juriste, vos codes, vos manuels, un vrai bureau dans une pièce utilisée rien que pour vous. Ce n’est pas un détail. C’est un espace que vous allez côtoyer régulièrement. Etudiez dans un espace clair, près d’une source de lumière naturelle. Ayez également une chaise de bureau confortable (votre arrière-train ainsi que votre dos ne vous remercieront jamais assez…). Si vous avez la possibilité d’avoir un bureau pour vous, privilégiez celui en un seul tenant et non les tables sur tréteau qui peuvent finir par bouger et être inconfortable sur la durée.

 

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Source : LeFigaro Etudiant

 

4 – Organiser son planning de révision

Je suis assez favorable au planning de révision et encore plus pour le CRFPA. C’est un examen qui se prépare sur le long terme. Cette longue préparation peut vite être épuisante et la motivation s’altère aussi avec le temps.

Elaborer un planning permet de se fixer des objectifs et surtout de voir l’évolution de son travail (en bien ou en mal..). Bien évidemment, si vous devez vous fixer des objectifs de travail , ils doivent être facilement atteignable tout au long de l’année et conciliable avec vos activités annexes (le sport par exemple qu’il ne faut pas négliger). Ce n’est pas un exercice facile notamment lorsqu’il faut également combiner un master ou un travail.

Durant ma prépa semestrielle, le secrétariat nous avait préparé un planning alternant une semaine de cours et une semaine d’examen. C’est un planning que vous pouvez reprendre notamment si vous êtes à l’IEJ en révisant les cours passés durant une semaine et en vous entraînant sur des annales une semaine plus tard. L’idéal serait de tenir se rythme jusqu’en Juin. L’avantage de ce planning est de ne pas laisser de côté les entraînements qui sont la base de la réussite.

Petit conseil si vous ne pouvez pas vous dégager 5 heures en continu : essayez dans ce cas de faire au moins un plan détaillé sans les 2h de rédaction. (en 3 heures donc).

Le planning doit en premier lieu prendre en compte vos obligations estudiantines ou professionnelles. Inutile de mettre en place un planning infaisable où vous travaillerez de 23h à 1h du matin après une journée de 8h de cours. Cela ne ferait que renforcer vos inquiétudes. Le plus important étant, comme le ferait un sportif  pour une préparation physique, de monter en puissance au file des mois. Rien ne sert de s’essouffler  au milieu de l’année. L’été prochain sera particulièrement difficile et il ne faut pas arriver en Juillet en étant fatigué voire même dégouté de sa préparation au CRFPA. C’est donc un travail de fond basé sur la continuité et l’habitude. Il faut essayer d’avoir des “horaires de fonctionnaire” (aucun caractère péjoratif dans le terme que j’emploie mais cela illustre la périodicité de vos horaires qui doivent être réguliers), c’est-à-dire garder le même rythme tout au long de l’année (se lever, se coucher, déjeuner, dîner à la même heure, une vraie vie de moine mais qui va vous aider à garder confiance en vous).

Durant votre préparation, plusieurs variables sont à prendre en compte:

  • votre ressenti vis-à-vis des matières
  • vos obligations en parallèle de la préparation (M1/M2/IEJ/boulot)
  • l’importance du programme dans chaque matières
  • les coefficients

Je ne parlerai ici que d’un programme de révision qui s’étale de Février à fin Juin. Le planning est différent selon que vous êtes en M1, en M2 ou à l’IEJ

Le planning de révision en M1 :

Je n’ai personnellement pas tenté le CRFPA lors du M1. Mon M1 m’a pris beaucoup de temps. Ce fut pour moi l’année la plus stressante de tout mon cursus en droit avec la peur de ne pas trouver de M2. Mais il y a toujours des étudiants de M1 qui réussissent, du premier coup, le CRFPA

Car l’inconvénient principal de passer le CRFPA à la fin du M1, c’est le manque de temps. Je ne dis pas que c’est infaisable mais il faut une bonne dose de courage pour le prépa durant l’été. C’est peut être l’occasion de vous faire aider en intégrant une prépa estivale (ne serait-ce que pour rattraper le retard dans le manque d’entraînements).

L’avantage, c’est que le programme est bien frais dans la tête. C’est un sacré avantage vis-à-vis d’étudiants qui passent le CRFPA en M2 voir en M2+1. Si vous êtes en M1, faites en sorte que la matière de spécialité choisie en M1 corresponde à la matière de spécialité au CRFPA. il suffit dans ce cas de bien approfondir le cours donné en M1 en appuyant ses révisions sur la jurisprudence de l’année.

N’oubliez pas la procédure et la matière de droit des obligations. Essayez de vous dégager 1/2 journée par semaine pour chacune de ces deux dernières matières.

Le planning de révision en M2 :

En M2, la semaine est souvent moins remplie qu’en M1. Pourtant, il ne faut pas trop tarder à commencer les révisions et même profiter du début de l’année de ce second semestre pour s’avancer. En effet, vers le mois de Mai-Juin, arrive souvent le stage voire même le mémoire à soutenir. Lors de mon M2, j’avais enchaîné la soutenance d’un mémoire en Juin et un stage de Juin à la mi-juillet. Ma préparation estivale n’avait pas suffit et je m’étais planté à l’examen.

L’avantage du M2 c’est qu’il est souvent spécialisé dans un domaine qui coïncide avec une des matières du CRPFA. C’est encore un avantage comme le M1. Mais parfois, le M2 est trop spécialisé (droit maritime, droit de l’environnement, droit du vin..) pour le CRFPA et ce sera alors un travail supplémentaire pour vous.

Utilisez les plages horaires vacantes de votre semaine pour les consacrer aux révisions du CRFPA. Chaque demi-journée compte.

Un autre avantage du M2, c’est que le planning de la semaine permet parfois de suivre les actualisations de l’IEJ. Si vous arrivez à cumuler M2+IEJ dans votre semaine, c’est un avantage conséquent sur vos camarades.

Le planning de révision à l’IEJ :

On ne va pas se mentir, le planning de l’IEJ est le planning le plus “light” des 3 plannings que je mentionne. Mais c’est souvent un désavantage. En effet, on peut rapidement être tenté :

1 – de ne rien faire : c’est la fameuse procrastination.

2- au contraire, de consacrer tout son temps aux révisions, de saturer et de risquer un relâchement fin juin qui sera préjudiciable pour la suite.

L’avantage de votre situation est de vous dégager du temps pour la révision du grand oral. C’est un coefficient 4 cette année. Vous pouvez également faire un stage dans la matière choisie. Comme je le disais dans un article précédent, cette année les épreuves seront essentiellement portées sur la pratique et un stage ne peut être que bénéfique pour ce type d’exercice.

L’élaboration du planning en pratique :

J’ai toujours réalisé mes plannings à l’ordinateur.

Avant tout, il faut se fixer la périodicité de son planning :

  • à la journée : je conseille ce type de planning plutôt à la fin de l’été pour les révisions de dernières minutes
  • à la semaine : le planning hebdomadaire est à privilégier à partir du début de l’été mais il peut se préparer dès maintenant
  • au mois : c’est le planning que vous pouvez déjà débuter dès maintenant. Avec des objectifs réalisables encore une fois

Faites un tableau à 7 colonnes (7 jours). et à 3 lignes : Matin / Après-Midi/Soirée

Durant l’été 2016, j’ai fait ce type de planning mais encore une fois si vous avez la possibilité de le faire dès ce mois-ci, c’est encore mieux. Ne soyez pas trop dur avec vous même durant les premières semaines; vous pouvez commencer par un planning à la semaine ou au mois et à partir de Juin, Juillet, un planning à la journée.

Mes plages horaires durant l’été étaient les suivantes :

  • Matin : 8h -12h
  • Après – Midi : 14h – 19h
  • Soirée : 20h – 22h

Cela doit vous faire un peu peur vu comme ça en Février mais l’été dernier j’avais vraiment mis un coup de collier car je ne me sentais pas encore à l’aise sur certaines matières.

La grosse difficulté du planning de révision c’est son adaptabilité. En effet, il est souvent difficile de se projeter dans le futur et encore plus lorsque l’on révise le CRFPA. Je vous conseille d’avoir une visibilité sur au moins 15 jours. Cela signifie que si vous débutez votre planning de révision début Juin. Il faut que dès le 1er juin, date à laquelle vous élaborez votre planning, vous savez à peu près ce que vous devez faire jusqu’au 15 juin. Au fur et à mesure de l’avancement de vos révisions, vous pouvez réajuster votre planning et commencer à préparer le planning de la semaine suivante. Le planning doit être adaptable.

Cette élaboration peut paraître psychorigide mais cela a été pour mois une vraie source de motivation. En effet, vous savez exactement ce que vous devez faire et vous ne perdez pas de temps le matin à vous demander par quelle matière vous devez débuter. Je ne dis pas que je respectais à la lettre le planning mais j’avais une vision à moyen terme très claire de mes révisions.

Vous pouvez rajouter une huitième colonne à votre planning : dans cette colonne vous inscrivez les objectifs qui doivent être obligatoirement réalisés à la fin de la semaine

N’oubliez pas d’adjoindre à ce planning des moments de détente. Inscrivez les en gros caractère ! Il n’y a pas de meilleure motivation que de savoir qu’à la fin d’une journée bien remplie, où l’on a été particulièrement efficace, l’on retrouvera ses amis au cinéma. (oui, on peut sortir (un peu) durant ses révisions).

Pour la petite anecdote, lors de la fin de ma prépa semestrielle, le responsable de la formation nous avait vivement conseillé de prendre une dizaine de jours de vacances avant d’entamer les révisions estivales. Tout le monde ce jour là était bouche-bée à l’idée d’arrêter ses révisions pendant 10 jours. C’était inconcevable pour certains de s’arrêter. Des personnes estimaient qu’elles ne pourraient pas s’arrêter de peur de perdre leur rythme de travail.

Personnellement, je n’ai pas pris 10 jours de vacances comme conseillé par notre responsable de formation. Je trouvais cela beaucoup trop. En revanche, j’ai pris 5 jours de vacances. Je ne suis pas parti très loin mais cela m’a fait énormément de bien. En effet, j’ai pu faire du sport (du vélo) et j’ai pu emmagasiner la dose de Vitamine D nécessaire pour tout l’été où je resterais enfermé. Cela m’a été particulièrement bénéfique.

***

Bon courage pour ce début d’année. Je pense à ceux qui ont vécu un premier échec et pour qui, il est particulièrement difficile de reprendre le rythme. J’ai été dans ce cas là.

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