Comment aborder l’échec au CRFPA ?

Pour le dernier article avant les fêtes, je voulais évoquer les façons d’aborder un échec à l’examen du CRFPA.

En cette période, le thème de cet article peut paraître,au premier abord, malvenu. C’est pourtant une réalité pour de nombreux étudiants qui viennent d’échouer au CRFPA. Les fêtes de fin d’année approchant, l’échec reste encore en tête. La promesse d’une année meilleure ne rassure pas pour autant.

J’ai bien connu ce sentiment l’année dernière, en 2015. Au cours de mon cursus universitaire en droit, je n’ai jamais redoublé ni même été à aucun rattrapage. L’échec au CRFPA a été pour moi la douche froide. J’ai même été un peu sonné. Je n’avais pas passé la barre des écrits.

Pendant de longues semaines, je ne voulais plus entendre parler de droit et encore moins d’examen du CRFPA. En fait, je crois que j’étais un peu « vexé » (un sentiment assez complexe mais qui débouche plus tard sur une remise en question salutaire et un sursaut de bonne volonté). J’avais du mal à comprendre « pourquoi moi ? » et surtout « pourquoi lui, pourquoi un autre ? » :-D. Après quelques semaines (je crois que j’ai commencé à analyser mon échec en Janvier donc 2 mois après, assez tard donc), j’ai compris pourquoi : manque de temps, méthodes insuffisamment maîtrisées, peut-être excès de confiance en soi aussi (pas forcément bon).

Premier conseil : Analyser son échec : Evidemment les causes de l’échec peuvent être multiples. C’est souvent le manque de temps. Peut être étiez-vous dans un M1  ou un M2 qui vous demandait beaucoup de temps et vous avez dû laisser de côté les révisions ou vous avez débuté vos révisions trop tard (mon cas). Peut-être êtes vous arrivé épuisé aux épreuves. Quoi qu’il en soit, ne prenez pas cet échec comme une remise en cause de 5 années de droit.

Deuxième conseil : Visionner ses copies : Cela peut être une bonne idée pour comprendre ses erreurs. Me concernant, je n’avais pas été chercher mes copies. (j’avais tout simplement raté la date de consultation).Il faut dire que je savais où était mes erreurs et j’étais assez loin de la moyenne. Si vous avez échoué à quelques centièmes de points, la démarche est indispensable. En revanche, il y a, je crois, peu d’annotations sur les copies.

Troisième conseil : se poser les bonnes questions :

J’ai mis du temps avant de me poser la question : « Dois-je le repasser? ». Là aussi je crois que j’avais peur de revivre un nouvel échec. S’investir sur plusieurs mois sans vraiment savoir (de là mon idée de partir en stage en 2016 pour ne pas avoir une année « blanche » sur mon CV, idée que je n’ai finalement pas suivie) est clairement déroutant. Cet examen et l’investissement qui s’y attache est un parie sur l’avenir.

Pour s’investir pleinement dans une deuxième ou troisième tentative, il faut être prêt et fort mentalement. C’est aussi dans la tête que cette épreuve se passe. Prenez le temps des fêtes de fin d’année pour vous ressourcer, évacuer l’échec, partir en vacances, profitez de votre famille.. En bref, oubliez cet examen. Oubliez qu’il existe. Après les partiels de Janvier (si vous êtes en M1/M2), et si vous avez une semaine de libre, ou une semaine allégée, profitez-en également pour vous détendre. Profitez des week-ends. A partir du moment où vous entamerez vos révisions, vous ne devrez plus avoir aucun doute sur votre motivation. Vous êtes parti dans un nouveau cycle de révision et l’échec passé sera derrière vous. Ces conseils peuvent paraître assez basique mais c’est en prenant du recul que l’on comprend que cet échec n’est certainement pas le reflet de nos capacités.


J’achève donc cette première semaine de blog sur ce message qui se veut optimiste. Je ne publierai plus jusqu’à l’année prochaine dorénavant. Je pense que le prochain article, début janvier, portera sur la question de savoir quand débuter les révisions du Grand Oral. Sachant que dès 2017, ce dernier sera affecté d’un coefficient 4 et durera 45 minutes (l’entretien avec le jury est augmenté de 15 minutes). Merci pour vos nombreux messages d’encouragements à continuer.

Je vous souhaite à vous ainsi qu’à vos proches, d’excellentes fêtes de fin d’année !

 

 

4 réflexions sur “Comment aborder l’échec au CRFPA ?

    1. Merci de votre commentaire. J’écris mes articles d’une seule traite au détriment d’une relecture attentive. Mais je vous l’accorde ce n’est pas une excuse 😉. Bonne journée !

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    1. après mon premier échec j’ai fait une prépa semestrielle. On m’a déconseillé un stage de longue durée étant donné que la pratique dans un examen aussi théorique que le CRFPA n’est pas forcément d’une grande utilité 🙂 Allez courage !!

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