#CRFPA2019 : 5 conseils pour préparer les 3 prochaines semaines

Ce n’est pas encore la fin de l’été que l’on entend déjà parler de la rentrée.. Pour les étudiants préparant le CRFPA, c’est bien souvent une période difficile à gérer. S’il ne fallait retenir que 5 conseils :

  • Anticiper la fin de la prépa
  • Se détacher de ses dernières notes
  • Accepter de ne pas tout savoir
  • Stopper les taches improductives et chronophage
  • S’exercer, encore s’exercer, toujours s’exercer

 

1 – Anticiper la fin de la prépa

Vous êtes nombreux à avoir choisi de vous inscrire à une prépa estivale que ce soit en présentiel ou à distance. Généralement, les prépas vous laissent tranquille une dizaine de jours avant le début des épreuves. Tout s’arrête. Terminé les cours ainsi que les séminaires de correction. Votre prépa va cependant continuer à vous abreuver de sujets et de corrigés.

Je trouve d’ailleurs qu’il y en, souvent, beaucoup trop. De plus, les sujets sont longs voir quasiment infaisable dans le temps imparti et découragent de les traiter. Cela n’arrange pas votre capital confiance de voir autant de sujets non encore parcourus être ajouté sur votre plateforme en ligne. Je vous invite alors à faire le tri et à ne sélectionner que des sujets sur des thèmes dont vous êtes peut être encore en rodage. Rien de grave si vous ne terminez pas de tels sujets dans les temps. Encore, une fois, ils permettront de vous entraîner à rechercher toutes les solutions d’un cas pratique. C’est bien là leur principal avantage. En revanche, n’hésitez pas à collecter, dès maintenant, des sujets et annales des années précédentes et à les refaire, cette fois-ci dans le temps imparti en condition d’examen (pas de portable, pas de distraction..). Vous devriez voir rapidement la différence de niveau.

Cette période transitoire, entre la fin de la prépa et le début des épreuves, n’est pas forcément simple. on se sent, légitimement, un peu lâché dans la nature, sans les repères habituels et familiers de la prépa. C’est peut être le moment de se retrouver à plusieurs pour terminer les révisions. Ou, à l’inverse, le moment de se retrouver au calme pour peaufiner seul les derniers détails. Je penche, personnellement, pour la seconde option. J’étais rentré chez mes parents, qui avaient d’ailleurs, assurés gentiment l’intendance.

Quoi qu’il en soit, il peut être intéressant de vous préparer un petit planning, bien plus léger que celui de la prépa, pour garder un certain encadrement.

Enfin, certaines prépa proposent déjà des cours de libertés fondamentales. Je déconseille d’y assister. C’est mon avis personnel mais chaque chose en son temps : vous aurez bien le temps de vous consacrer aux révisions du Grand Oral dès la fin des écrits le 6 Septembre. A ce stade, s’il ne fallait faire qu’une chose pour le Grand Oral : continuer à suivre l’actualité.

 

2 – Se détacher de ses dernières notes de prépa

C’est là aussi une autre difficulté à gérer. Bien sûr que vos notes ont pu progresser au cours de la prépa estivale. Il est aussi possible que vos notes aient jouées au “yoyo” durant la prépa et il n’est pas rare, sans vraiment trop d’explication, de passer, dans la même épreuve (j’entends souvent celle de la note de synthèse) , d’un 5 à un 11. Le pire, clôturer sa prépa sur une mauvaise note. La faute à un sujet qui ne vous a peut être pas emballé, la fatigue qui commence à se faire bien sentir et des étourderies que vous ne feriez pas avec un peu de sommeil supplémentaire..

C’est assez frustrant et cela devient même paniquant quand on arrive dans les derniers jours.

Pas d’inquiétude, cela est arrivé à tout le monde. Il faut réussir à vous détacher de tout cela. Encore une fois, les sujets sont bien plus difficiles et plus longs en prépa.

Pour vous rassurer, un 8 en prépa vaut un bon 10 dans la “vraie vie”. Faites donc le calcul sur vos dernières notes.

 

3 – Accepter qu’on ne puisse pas tout connaître par coeur 

Avec la meilleure des préparations, il est rare de réussir à boucler sereinement son programme de révision. C’est un constat partagé chaque année.

Dès maintenant (15 août), faites une liste des points de votre programme que vous n’avez pas pu traiter. Anticipez en répartissant dans votre planning de la dernière semaine ces derniers points.

Acceptez également de ne pas réviser sur vos supports de prépa (là aussi souvent trop détaillé). Un carré rouge (la fameuse collection des Editions Lextenso) peut très bien faire l’affaire (à condition qu’il s’agisse d’une partie du programme “accessoire”, c’est à dire qui ne fera pas l’objet d’une question principale).

 

4 – Stopper les taches improductives et chronophage 

J’entends surtout le fichage. C’est trop tard pour commencer et si vous n’avez pas terminé de ficher, il vaut mieux tout stopper. C’est une tâche trop chronophage et qui devient carrément improductive arrivé à cette période.

Là encore, il faut accepter de ne pas avoir réussi à tout ficher. C’est loin d’être un échec et vos fiches déjà réalisées sont un véritable atout pour les derniers jours de révisions.

On ne recopie pas non plus toute la correction d’un exercice. On ne commence pas à “post-iter” ou à surligner l’intégralité de son code.

De même, on essaye de “varier les plaisirs”. Dans une journée, divisez vos révisions en deux demi-journée. J’ai toujours trouvé monotone des révisions consistant à prendre une journée entière pour réviser un seul cours. 

 

5 – S’exercer, encore s’exercer et toujours s’exercer 

Pour conclure, c’est la base : s’exercer. Vous devez devenir des machines de l’exercice et pouvoir les enchainer sans broncher ;-).

Et n’hésitez pas un jeter un coup d’oeil dans le rétro. Rappelez vous le mois de Juin lorsque vous avez débuté votre préparation ou même le début de l’année et vos premières notes à l’IEJ. Regardez la progression dans vos copies, dans votre raisonnement logique et dans votre capacité à envisager toutes les voies de droit pour traiter un cas pratique. Il y a, j’en suis sur, une vraie progression ! Reprenez les appréciations et annotations des correcteurs. Elles sont un bon indicateur pour analyser vos principales fautes qui sont d’ailleurs souvent les mêmes.

Je vous souhaite à tous de réussir vos épreuves. Je sais combien les sacrifices sont importants durant ces mois difficiles. Les efforts sont nombreux, pas toujours récompensés à la hauteur du sacrifice. Mais vous allez donner le maximum. Vous n’aurez rien à regretter. C’est bien là le principal : ne pas regretter sa préparation.

 

 

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